Description

Solutionner un cas-problème peut se comparer à une enquête policière. Même s’il n’existe pas de preuves tangibles d’un événement (en l’occurrence un document de preuve), il nous faut prouver sa vraisemblance par un ensemble de faits qui nous emmèneront à affirmer l’exactitude de l’hypothèse que nous formulons.

Au cours de la formation, nous aborderons les situations qui nécessitent l’élaboration d’une preuve par présomption :

• L’absence d’un acte justificatif pour déterminer la date et le lieu d’un événement.
• L’ambiguïté sur l’identité d’une personne ou d’un couple
• La non-concordance entre deux actes inter-reliés
• L’imprécision dans un document d’origine

Pour chacune de ces situations, certains trucs et astuces vous seront présentés afin de vous permettre d’aller plus loin dans la recherche de solutions crédibles. Bien entendu, il y aura toujours des cas-problème non résolus et malheureusement, je ne peux vous promettre de miracles.

Biographie de la formatrice

Jacqueline Gagnon est généalogiste de filiation agréée depuis 2017.

Elle est membre de la Société généalogique canadienne-française mais c’est surtout à la Société de généalogie et d’histoire de St-Eustache qu’elle s’implique depuis de nombreuses années.

C’est suite à sa retraite du secteur de la santé et des services sociaux et après avoir publié le récit familial Quatre cents ans dans la vie des Gagnon que Madame Gagnon débute son bénévolat à la SGHSE.

L’aide à la recherche lui apporte beaucoup de satisfaction, surtout lorsqu’il s’agit de cas problème à résoudre. Pendant quelques années, elle permit à des élèves du secondaire de s’initier à la recherche de leurs ancêtres via le programme de Jeunéalogie. Formatrice, elle est aussi rédactrice régulière pour la Feuille de Chêne, le bulletin de la SGHSE.

Madame Gagnon a eu l’occasion de donner différentes conférences à la SGHSE mais aussi à la Société d’histoire des XI sur la Rive-sud de Montréal, à l’Association des familles Gagnon et Belzile, aux fêtes du 175^e anniversaire de la Rébellion de 1838 ainsi qu’auprès de différents organismes curieux d’en apprendre davantage sur la généalogie.

Madame Gagnon est récipiendaire du prix Jacques-Labrie pour son récit familial. Elle a aussi remporté le prix Claude-Latour à quelques reprises pour la qualité de ses articles, le prix Élisabeth-Moyen-Closse soulignant son dévouement comme bénévole ainsi que le prix Renaud-Brochu de la Fédération Québécoise des Sociétés de Généalogie pour son engagement et sa précieuse contribution à la SGHSE.