Projet : Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord 1640-1940 (TSMF)

Appel de textes - Projet TSMF

Projet : Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord 1640-1940 (TSMF)

Le projet de partenariat Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord 1640-1940 (TSMF) et la Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG) s’unissent pour diffuser des textes à caractère généalogique en format numérique sur leurs sites WEB respectifs ou dans certains cas, sur l’un d’entre eux.

Les textes soumis doivent contribuer à la thématique de recherche sur les migrations francophones en Amérique du Nord, peu importe l’échelle (locale, régionale, nationale, continentale).

Les textes doivent être des œuvres inédites ou des articles déjà publiés dans les cinq dernières années. Dans ce cas, ils doivent être libres de droits de reproduction, tant pour le texte que pour les illustrations, le cas échéant; une attestation en sera exigée.

TSMF et la FQSG se réservent le droit d’accepter ou de refuser un texte. À cet effet, ils forment un comité d’évaluation composé de deux représentants de la FQSG et de deux représentants de TSMF. Les textes acceptés font l’objet d’une révision linguistique.

Les textes soumis doivent être soumis en format WORD et être accompagnés d’une brève notice biographique de l’auteur ou des auteurs, de sa (leur) photo et d’un résumé (maximum 125 mots).

Les textes sont d’une longueur maximale de 2500 mots, accompagnés d’une seule illustration.

Les auteurs sont limités à la diffusion d’un texte tous les deux ans.

Vous pouvez transmettre vos textes à l’adresse courriel : migrationdiffusion@gmail.com

 

Consulter le projet et les articles publiés

 

Articles TSMF

Gabriel Henry (1862-1924) : un parcours professionnel en Amérique française

23 septembre 2025

Sophie Quirion

L’histoire canadienne de Gabriel Henry a débuté au Manitoba en 1889, dans le village de Saint-Malo. Il faisait partie des nombreux immigrants issus de la francophonie européenne venus s’établir au Manitoba à la fin du 19e siècle, à une époque où les autorités fédérales et le clergé avaient mis en place un plan de recrutement de colons. Pour freiner l’exode de la population canadienne-française vers les États-Unis, des terres agricoles fertiles étaient offertes aux nouveaux arrivants.

Les séjours aux États-Unis de mes grands-parents maternels, Joseph Fortin et Marie-Louise St-Gelais, et leur mobilité résidentielle à leur retour à Jonquière

23 septembre 2025

Hervé Gauthier

Joseph Fortin, fils de Thomas et Alexandrienne Boudreault, né en 1876, a passé sa jeunesse à Hébertville, où son père avait échangé sa terre de Laterrière pour un lot de colonisation dans la fertile plaine du Lac-Saint-Jean. Marie-Louise St-Gelais, fille de François et Sophie Lapointe, née en 1885 à Jonquière, a quant à elle vécu ses quinze premières années à Saint-Jérôme (aujourd’hui Métabetchouan), où son père s’était installé peu après son mariage. Ainsi, Joseph et Marie-Louise ont grandi non loin l’un de l’autre, dans une région agricole alors en pleine colonisation.

Familles alliées autour de Louis Riel : une solution à la question Jolicœur

01 octobre 2024

Pierre Gendreau-Hétu

Les cinq volumes des Écrits complets de Louis Riel (Riel et Stanley, 1985) résultent d’une impressionnante entreprise de compilation critique. Une somme de cette envergure ouvre toutefois la porte aux imprécisions et aux erreurs mineures. Un problème de cette nature touche l’identification d’une famille Jolicœur vivant dans l’entourage de Louis Riel. Le rédacteur en chef George G. F. Stanley et son équipe croient reconnaître en elle une famille métisse du même nom. Or ces Jolicœur mal identifiés consistent en vérité en une famille d’Ottawa issue de la région de Lanaudière, au Québec, d’où proviennent par ailleurs trois des quatre grands-parents de Louis Riel...

Alexis Labeaume, de Paris à Roberval

29 juin 2024

Guylaine Grenier

En 1897, une campagne de propagande a cours depuis plusieurs années en France pour coloniser le Canada et plus particulièrement les provinces de l’Ouest.

Alexis Labeaume, anciennement petit employé du Département des estampes à la Bibliothèque nationale de Paris, qui est attiré par les grands espaces et qui a le goût de refaire sa vie, décide de faire le grand saut pour s’établir au Canada.