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Ann Heard, la captive

Julie Monette Théorêt, GFA

Société de généalogie des Cantons-de-l'Est

À l’été 2009, lors d’un voyage en France, je fis halte à Aubigné-sur-Layon, une toute petite bourgade discrète du Maine-et-Loire. À la sortie de la commune, sur la façade de la ferme dite « Les Chollets », mon regard fut attiré par une plaque commémorative inaugurée huit ans plus tôt. Elle rend hommage à mon ancêtre Sébastien Cholet, natif de ce lieu autrefois appelé Aubigné-Briand. C’est d’ailleurs grâce à son acte de mariage que j’avais pu remonter jusqu’à ce village. L’initiative de cette plaque revient à Monsieur Albert Cholette, jadis professeur à l’Université Laval, et lui aussi descendant de Sébastien.1  Profitant de mon passage en Anjou, je m’étais donc arrêtée pour l’admirer.

À côté du nom de Sébastien figure celui d’Ann Heard, son épouse, présentée comme originaire de la Nouvelle-Angleterre et fille de Benjamin Heard et d’Elisabeth Roberts. À l’époque, mes recherches généalogiques sur la famille Heard s’étaient arrêtées à ce stade, les archives en ligne n’étant pas ce qu’elles sont aujourd’hui. En lisant attentivement l’inscription, une phrase retient l’attention : Ann Heard aurait été enlevée en 1692 à Dover, dans le New Hampshire, puis emmenée à Montréal comme captive par une expédition d’Indiens et de Canadiens.

Cette simple mention gravée dans le bronze fut le point de départ d’une enquête généalogique et historique : qui était donc cette femme, arrachée à la Nouvelle-Angleterre et devenue ancêtre, entre autres, de ma lignée ?

Figure 1 : Plaque commémorative dédiée à Sébastien Cholet et située à Aubigné-sur-Layon, France
Figure 1 : Plaque commémorative dédiée à Sébastien Cholet et située à Aubigné-sur-Layon, Francef.1

Cochecho, hameau frontalier

Ann Heard2 vit le jour vers 1681 à Cochecho, petit village de la province du New Hampshire3. Ce lieu, aujourd’hui connu sous le nom de Dover, fut fondé au bord de la rivière Cocheco, dont les chutes faisaient autrefois tourner les premiers moulins. La colonisation européenne du secteur commença en 16234mais le nom même de la rivière est plus ancien, hérité de la langue des Wabanaki : « Cocheco » qui signifie « l’eau qui mousse rapidement »5

Ann était la fille de Benjamin Heard (1643-1710), cordonnier, modeste artisan essentiel à cette petite communauté encore fragile, et d’Elizabeth Roberts (~1641-~1701)6.  Elle grandit parmi ses huit frères et sœurs7, élevée comme l’exigeait la coutume puritaine. La vie des jeunes filles comme Ann se partageait entre l’aide aux champs, le soin des animaux et les tâches domestiques8. La famille Heard s’était enracinée dans la région depuis deux générations9 et, comme beaucoup d’habitants de ces postes avancés, ces membres vivaient d’agriculture de subsistance, de petits métiers et d’un commerce limité avec Boston ou Portsmouth. Le quotidien y était rude et placé sous la menace constante des raids autochtones, conséquence des rivalités impériales franco-anglaise10.

Quand le courroux frappe

À la fin du XVIIᵉ siècle, la France et l’Angleterre furent plongées dans la guerre du Roi Guillaume, aussi nommée guerre de la Ligue d’Augsbourg (1689-1697)11. névitablement, le conflit s’étendit aux Amériques et durant cette période, des expéditions composées d’alliés autochtones (Wabanaki, Penobscot) et de Canadiens partis de Québec ou de Montréal frappèrent à plusieurs reprises les villages frontaliers, emmenant vers la vallée du Saint-Laurent des prisonniers destinés à être intégrés, échangés ou rachetés12.

Cette situation poussa les habitants à fortifier leurs demeures. À Cochecho, six maisons de garnison furent construites dès 1668. Ces bâtiments en bois massif comprenaient souvent deux pièces au rez-de-chaussée et un étage supérieur en saillie, permettant de tirer sur l’ennemi ou d’éteindre les incendies allumés par les assaillants. Parfois, de solides palissades entouraient ces maisons, où les villageois se rassemblaient chaque soir13.

Figure 2 : Maison de garnison près de Dover

Figure 2 : Maison de garnison près de Doverf.2

La maison de garnison du capitaine John Heard (~1610-1689) et d’Elisabeth Hull (~1628-1706), les grands-parents d’Ann, fut la seule à résister au massacre de Cochecho du 27 juin 1689. Ce jour-là, le chef Kancamagus des Pennacooks lança une attaque dévastatrice : incendies, scalps, tueries et enlèvements marquèrent à jamais la mémoire de la région. En tout, cinquante-deux colons, soit un quart de la population totale, furent capturés ou tués14.

L’année suivante, le 27 mars, Salmon Falls subit une attaque dirigée par Joseph-François Hertel de La Fresnière et ses trois fils aînés, dont Jean-Baptiste Hertel de Rouville. Sous leurs ordres étaient réunis environ vingt-cinq soldats canadiens et un nombre similaire de guerriers de la confédération Wabanaki. Leur objectif était de détruire l’établissement anglais voisin de Cochecho15. Durant l’assaut, trente-quatre hommes furent assassinés et cinquante-quatre personnes, principalement des femmes et des enfants, furent faites prisonnières et emmenées en direction de la Nouvelle-France. Ann, qui demeurait alors à mi-chemin entre Cochecho et Salmon Falls, faisait partie des captifs, mais elle fut finalement libérée quelques mois plus tard, en septembre 1690, au fort Androscoggin grâce à l’intervention du capitaine Benjamin Church16.

Le 24 janvier 1692, lors du célèbre raid sur York, passé à la postérité comme le « Massacre de la Chandeleur », Ann Heard, alors âgée d’environ onze ans, fut une fois de plus capturée17. York ne se trouvant qu’à quelques lieues de Cochecho, il est probable que les assaillants y aient fait halte avant de poursuivre leur route. Ou encore, peut-être Ann était-elle en visite chez des membres de la famille, sachant que les Hull y demeuraient18. York est durement frappée : selon les témoignages contemporains, environ quarante personnes sont tuées sur place et une centaine d’autres, capturés et emmenés vers l’est et la Nouvelle-France. Beaucoup de prisonniers périrent durant le déplacement ou disparurent sans jamais être revus. Les chiffres exacts varient selon les sources, les chroniqueurs anglais tendant à surestimer l’ampleur du massacre. On estime toutefois qu’entre cinquante et soixante-quinze personnes perdirent la vie immédiatement ou peu après l’attaque19

Ainsi, Ann se retrouva séparée de sa famille. Malgré cette disparition et nourrissant sans doute l’espoir de la revoir un jour, son père prit soin de lui léguer des biens dans son testament, stipulant qu’elle pourra en disposer si elle revenait un jour parmi les siens 20.

Figure 3 : Carte de 1761 démontrant les emplacements des villes de Dover (N.H), Salmon Falls (N.H.) et York (MA)
Figure 3 : Carte de 1761 démontrant les emplacements des villes de Dover (N.H), Salmon Falls (N.H.) et York (MA)f.3

Nouvelle-France, nouvelle vie

Après leur capture, les prisonniers furent emmenés à travers le Maine actuel, puis par canots et sentiers forestiers jusqu’au fleuve Saint-Laurent. Pour une enfant, ce trajet de plusieurs semaines vers le nord s’annonçait épuisant : marches forcées dans la neige, portage, froid extrême et incertitude totale quant à son sort21. Certains captifs étaient adoptés par des familles autochtones; d’autres étaient remis aux autorités coloniales françaises et souvent confiés à des familles canadiennes ou des institutions religieuses22. On sous-tend qu’Ann Heard a vécu près d’un an avec les autochtones, avant son arrivée en Nouvelle-France, où elle fut recueillie par l’armurier Pierre Prud’homme et son épouse Anne Châles23.

Le 10 avril 1694, Ann Heard fut baptisée catholiquement sous le nom de Marie-Anne Prévost, à la paroisse Notre-Dame de Montréal24. Ses parents adoptifs furent Jean Prévost et Françoise Lamontagne, qui lui donnèrent symboliquement une nouvelle identité et une place dans le cadre religieux et social de la colonie. Cette pratique du baptême, fréquente pour les captifs, n’était pas anodine : elle représentait leur entrée dans une nouvelle communauté et l’abandon officiel de leur identité protestante anglaise. Ce après quoi, Ann demeura domestique chez Pierre Prud’homme et son épouse Anne Châles. Elle apprit le français, les préceptes de la religion catholique et les usages locaux25

Approchant la mi-vingtaine, vint pour elle le temps de trouver un époux. Son destin l’unit à Sébastien Cholet, un tisserand originaire d’Aubigné-Briand et fils de Sébastien Cholet et Perrine Hilaire. Leur mariage fut célébré le 19 octobre 1705, à Montréal26. Puis, pour marquer son ancrage définitif dans la société canadienne, Ann fut naturalisée en 1710 et le couple s’installa ensuite à Pointe-Claire27. Entre 1706 et 1726, elle mit au monde onze enfants, dont Marie-Marthe, future épouse de Jean-Baptiste Théoret, tous deux ancêtres directs de ma lignée familiale28.

Après le décès de Sébastien en avril 172829, Ann convola en secondes noces avec Claude Sensar dit Picard, le 1er août 173030. Elle s’éteignit à l’âge respectable de 70 ans, le 2 janvier 1750 à Pointe-Claire31. Ce fut là, sur les rives du Saint-Laurent, qu’elle avait transformé une histoire de déracinement et de captivité en une vie stable et féconde.

Figure 4 : Monument commémoratif du Massacre de la Chandeleur, York
Figure 4 : Monument commémoratif du Massacre de la Chandeleur, Yorkf.4

L’histoire d’Ann Heard rappelle qu’à chaque nom gravé sur un monument, ou inscrit dans un registre ancien, correspond une vie réelle faite de hasards, de choix et de contraintes. Son parcours relie de façon inattendue un village de l’Anjou, jusqu’aux côtes du New Hampshire il y a plus de trois siècles.

Découvrir Ann fut pour moi une expérience profondément émouvante, d’où mon désir de vous partager son histoire pour que son nom continue de subsister à travers le temps.

 


1. « Le Québec et les descendants de Sébastien Cholet », Le Courrier de l’Ouest, 22 août 2001.

2. Son prénom et son nom peuvent prendre différentes formes selon les sources : Ann, Anne ou Hannah Heard, plus rarement Herd ou Hurd.

3. Elle a 24 ans lors de son mariage avec Sébastien Cholet en 1705. On la dit alors originaire de Chitcho près de Douvres en Nouvelle-Angleterre.

4. New Hampshire Department of Environmental Services (NHDES), The Cocheco River, (NHDES, 2024), https://www.des.nh.gov/sites/g/files/ehbemt341/files/documents/2020-01/rl-23.pdf 

5. Raven, « Cocheco Indians », AAA Native Arts, 23 sept. 2025, https://www.aaanativearts.com/cocheco-indians

6.  Hurd, Dena D. A history and genealogy of the family of Hurd in the United States (New York, N.J. : Presses privées, 1910), 286; Noyes, Sybil et al., Genealogical Dictionary of Maine and New Hampshire (Boston, MA : New England Historic Genealogical Society, 2012), 321.

7. Noyes et al., Genealogical Dictionary of Maine and New Hampshire, 321; Pope, Charles Henry, Pioneers of Maine and New Hampshire, 1623 to 1660: a descriptive list, drawn from records of the colonies, towns, churches, courts, and other contemporary sources (Rééd. Boston, MA : New England Historic Genealogical Society, 2013), 92-93.

8.  Baker, Charlotte Alice, True stories of New England captives carried to Canada during the old French and Indian wars (Cambridge, MA : E. A. Hall & Co., 1897), 130, 138.

9. Hurd, Genealogy of the family of Hurd, 281-283; Pope, Pioneers of Maine and New Hampshire, 92-93.

10. Baker, True stories of New England captives, 15-16; Baker, Emerson W., et James Kences, « Maine, Indian Land Speculation, and the Essex County Witchcraft Outbreak of 1692 », Maine History 40, no 3 (2001) : 160-161.

11. Drake, Samuel Adams, The border wars of New England commonly called King William's and Queen Anne's wars (New York, N.J. : Charles Scribner’s Sons, 1897) 9-13.

12.  Baker et Kences, « Maine, Indian Land Speculation », 162-164.

13. « Garrisons around Dover », Dover Public Library, 23 sept. 2025, https://www.dover.nh.gov/government/city-operations/library/research-learn/history/garrison-around-dover/

14.  Hurd, Genealogy of the family of Hurd, 284;  « The Cochecho Massacre», Dover public library https://www.dover.nh.gov/government/city-operations/library/research-learn/history/the-cocheco-massacre/ 

15. Coleman, Emma Lewis, New England captives carried to Canada: between 1677 and 1760 during the French and Indian Wars, vol. I (Rééd. Westminster, MD : Heritage Book, 2008), 182-185.

16. Coleman, New England captives carried to Canada, 254.

17. Drake, King William's and Queen Anne's wars, 212-214.

18. Noyes, Sybil et al., Genealogical Dictionary of Maine and New Hampshire, 357-358; Weygant, Charles H. The Hull family in America (Pittsfield MA : Hull Family Association, 1913), 246-248.

19. Wightman, Ida May, The Indian massacre at York, Maine, January 25, 1691-2 (Newton, N.H. : Presses privées, 1917), 5-6.

20. Hoyt, David Webster, The old families of Salisbury and Amesbury, Massachusetts: with some related families of Newbury, Haverhill, Ipswich and Hampton, vol. I. (Providence, R.I. : Snow & Farnham, 1897), 200.

21.  Demos, John Demos, The Unredeemed Captive: A Family Story from Early America (London : Papermac, 1994), 25-26.
 
22. Demos, John Demos, The Unredeemed Captive, 269-270.

23. Coleman, New England captives carried to Canada, 233-234.

24. Paroisse Notre-Dame de Montréal, Registres des naissances, mariages et sépultures, 1642-1694, https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3QS7-L99W-69LW?cc=1321742&wc=HZZW-929%3A16470801%2C23492102%2C27657001+%3A+16+July+2014&lang=fr&i=569

25. Coleman, New England captives carried to Canada, 233-234.

26. Paroisse Notre-Dame de Montréal, Registres des naissances, mariages et sépultures, 1695-1710, https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3QS7-899H-S2Y1?wc=HC2J-168%3A16470801%2C23492102%2C28479301%26cc%3D1321742&lang=fr&i=607&cc=1321742 

27. Coleman, New England captives carried to Canada, 234.

28. « Famille (9661) de Sebastien CHOLET LAVIOLETTE et Marie Anne HENEY PREVOST HEARD », PRDH - Programme de recherche en démographie historique, 23 sept. 2025, https://www-prdh-igd-com.res.banq.qc.ca/Membership/fr/PRDH/Famille/9661 

29. Paroisse Saint-Joachim-de-la-Pointe-Claire, Registres des naissances, mariages et sépultures, 1713-1785,  https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3QS7-L99S-FCS9?wc=HCQX-2NL%3A17417001%2C17417002%2C17417003%26cc%3D1321742&lang=fr&i=172&cc=1321742 

30. Paroisse Saint-Joachim-de-la-Pointe-Claire, Registres des naissances, mariages et sépultures, 1713-1785, https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3QS7-899S-FCWQ?wc=HCQX-2NL%3A17417001%2C17417002%2C17417003%26cc%3D1321742&lang=fr&i=183&cc=1321742 

31. Paroisse Saint-Joachim-de-la-Pointe-Claire, Registres des naissances, mariages et sépultures, 1713-1785, https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3QSQ-G99S-FHFL?wc=HCQX-2NL%3A17417001%2C17417002%2C17417003%26cc%3D1321742&lang=fr&i=318&cc=1321742 

Images

f.1Plaque commémorative dédiée à Sébastien Cholet. 2001. Photographie. Association des Familles Cholette d’Amérique. http://www.genealogie.org/famille/cholette/findex.html

f.2Maison de garnison près de Dover. (s.d.). Photographie. Dover public library. https://www.dover.nh.gov/government/city-operations/library/research-learn/history/the-cocheco-massacre/ 

f.3. Blanchard, Joseph. An accurate map of His Majesty's province of New-Hampshire in New England. 1761. Carte. Norman B. Leventhal Map & Education Center. https://collections.leventhalmap.org/search/commonwealth:7h149z66c

f.4. Silverquill. Candlemas Massacre - York, ME. 2012. Photographie. Waymarks. https://www.waymarking.com/waymarks/WME5D9_Candlemas_Massacre_York_ME

Bibliographie

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Paroisse Saint-Joachim-de-la-Pointe-Claire. Registres des naissances, mariages et sépultures, 1713-1785. Fonds Paroisses catholiques. Montréal : Archives nationales du Québec. FamilySearch.org

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Wightman, Ida May. The Indian massacre at York, Maine, January 25, 1691-2. Newton, N.H. : Presses privées, 1917.

 

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