Projet Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord 1640-1940 (TSMF)

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Photo : Nouvelle-Orléans en 1803. [Source : Impression aquatinte par J. L. Bouqueto de Woiseri. Version recadrée supprimant la bordure, l'aigle allégorique et la bannière dans la partie supérieure, et augmentant légèrement le contraste.]

Résumé

Le commerce des fourrures en Amérique du Nord a mobilisé des générations de Canadiens des époques coloniales française et britannique. Les habitants de la vallée du Saint-Laurent y ont occupé un rôle central, et nombreux sont ceux qui sont partis vers des destinations dont ils ne sont pas revenus. Plusieurs questions restent en suspens sur le sort de ces traitants et voyageurs dont il est souvent impossible de documenter les tribulations continentales. Des exceptions se manifestent toutefois au hasard des registres. C’est le cas de Louis-Charles Grenet (1770-1823), un natif de Berthier-en-Haut qui a fini sa vie en Louisiane sous le nom de Louis Mailloux dit Londrin. L’étude de son parcours par Pierre Gendreau-Hétu révèle un rare cas de bigamie dissimulé par une mue identitaire.

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Un bigame en Louisiane : les deux mariages du voyageur Grenet dit Mailloux (1770-1823)1

par Pierre Gendreau-Hétu

Plus d’un voyageur a connu un destin insolite. Cette étude s’intéresse à l’un d’eux, Louis-Charles Grenet (1770-1823), un homme dont noms et prénoms ont varié peu ou prou en cours de vie jusqu’à son décès en Louisiane. La bigamie qu’on lui découvre reste rare dans les annales. Un aperçu de ce cas inhabituel a d’abord paru dans l’étude biographique d’un oncle maternel de cet individu, Pierre-Vincent Mailloux, devenu Peter V. Mayhew, dont le parcours singulier avait échappé à l’historiographie autant qu’à la généalogie2. Seule l’analyse relationnelle élargie de cette parenté a permis de détecter des mariages concurrents à Grenet dit Mailloux. Le cumul d’épouses est passé inaperçu, perdu de vue entre la vallée du Saint-Laurent et La Nouvelle-Orléans.

Celui qu’on prénomme Louis et Charles, comme son père, est baptisé à Berthier-en-Haut le 28 juillet 17703, à peu près un an après le mariage de Louis-Charles Grenet et Marie-Élisabeth Mailloux à Québec, le 30 juillet 17694. Une dispense de parenté au second degré a autorisé ces cousins germains à recevoir ce sacrement. Cette nouvelle vie à Berthier ne sourit cependant pas aux époux de la capitale. Louis-Charles Grenet décède à 21 ans en avril 17725 – et non 23 ans comme le dit l’acte – et laisse sa veuve avec un enfant de 21 mois. Celle-ci se remarie le 10 janvier 17746 avec Joseph-Étienne Cottenoir dit Préville, mais cette union ne réussit pas au petit Louis-Charles. La suite indique que c’est la parenté Mailloux qui se charge surtout d’élever cet enfant.

 

Une curieuse histoire de famille

Peu de traces subsistent des années d’enfance et de jeunesse de Louis-Charles Grenet avant son mariage à Berthier-en-Haut le 1er février 1790, à 19 ans7. Le jeune homme épouse Marie-Anne Huberdeau, qui convole le jour même de ses 20 ans8. Ces noces donnent cependant lieu à un curieux théâtre. Un second mariage occupe également la parenté en ce lundi d’hiver et cette concertation résulte de toute évidence d’une stratégie bien orchestrée. Alors que le curé Jean-Baptiste-Noël Pouget unit le couple Grenet et Huberdeau à Sainte-Geneviève-de-Berthier, c’est à La Visitation-de-l’Île-Dupas qu’on doit se déplacer pour assister au mariage de l’oncle de confiance, Pierre Saint-Vallier Mailloux. La mariée à cette cérémonie n’est autre qu’une sœur de l’influent prêtre Pouget, curé de Berthier-en-Haut9. On ne peut que spéculer sur le sens de ces mariages parallèles entre parents tenus à quelques kilomètres de distance.

Marie-Josèphe Pouget épouse Pierre Saint-Vallier Mailloux alors qu’il a 30 ans et elle 42. Il s’agit pour les deux d’un premier mariage. L’âge de la mariée limite sa fertilité et les douze ans d’écart dans le couple ont peut-être suscité quelque désapprobation. Les deux pères des époux sont néanmoins témoins. L’acte dressé par le curé de L’Île-Dupas, Pierre-René-Ambroise Martel, invoque tout de même la caution émise par son collègue de la paroisse voisine : « Du consentement de Messire Pouget curé des parties consentantes […]10. » Le patriarche Pierre Mailloux se déplace d’un lieu à l’autre, témoigne et, seul de son clan, soussigne les deux actes de mariage, en tant que père de l’époux pour l’un et « ayeul » pour l’autre. L’absence de l’oncle Pierre Saint-Vallier à la cérémonie de Berthier-en-Haut laisse perplexe, car des liens particuliers unissent l’oncle au neveu proche en âge. Le parrainage des enfants Grenet par les époux Mailloux et Pouget prolongea d’ailleurs cette proximité quasi fraternelle11.

 

Sous l’aile des Mailloux

Le décès de son père et le remariage de sa mère avaient précarisé Louis-Charles Grenet. Le jeune garçon se retrouve sous l’aile de sa parenté maternelle et l’on apprend à ce propos que « […] la mère du dt Charles Grenet remarié [sic] en secondes noces paraît l’avoir abbandonné [sic] […] ». Le 19 février 1789, on lui désigne d’ailleurs comme tuteur son oncle maternel Pierre Saint-Vallier12. Cette tutelle précède étrangement la mort prématurée d’Élisabeth Mailloux le 22 novembre suivant, âgée de seulement 38 ans13. Il faut supposer que cet oncle tuteur dans la force de l’âge (28 ans) est déjà actif dans le commerce des fourrures. Ce contexte familial s’accorde d’autre part avec l’engagement de Louis-Charles Grenet pour les Pays d’en haut au printemps 1795. « Louis Grenette14 » répond ainsi à l’appel de l’aviron, comme tant d’autres hommes de la région qui délaissent femmes et enfants pour un temps plus ou moins long.

Hivernant15 dans la traite, Louis-Charles Grenet est absent lorsqu’en novembre 1795 la mort fauche coup sur coup deux de ses enfants16. La famille du voyageur se retrouve décimée et l’épouse esseulée. Un seul des quatre enfants connus au couple ne possède pas d’acte de sépulture, mais rien n’indique que lui aussi ne soit pas mort en bas âge17. Le rideau tombe ensuite sur cette famille dans les registres paroissiaux du Bas-Canada. À l’opposé, son oncle Pierre Saint-Vallier prend du galon dans le commerce des fourrures où il va s’imposer comme « bourgeois18 ». L’estime des Premières Nations lui valut d’être nommé « capitaine d’un département sauvage » lors de la guerre de 181219. Différentes sources évoquent à son égard un rôle influent20 que reflètent par exemple à Berthier-en-Haut les nombreux parrainages sollicités. La multiplication locale du rare prénom Saint-Vallier en illustre l’ascendant.

La variation dans les appellations et les graphies a nui à l’identification cohérente de Pierre Saint-Vallier Mailloux dans les archives21. On lui reconnaît néanmoins certaines actions marquantes, dont l’introduction dans les Pays d’en haut de la ceinture fléchée dite de L’Assomption22. Son neveu Louis-Charles Grenet a lui aussi posé le problème du nom, mais d’une tout autre façon. Il faut attendre le décès de Marie-Anne Huberdeau en 1855 pour retrouver la mention du mari dans les registres paroissiaux, mais cette fois sous la désignation « épouse de feu Joseph Mailloux23 ». Cette confusion de dénomination pourrait s’expliquer par l’usure du temps et les souvenirs confus de la parenté.

 

Entre Grenet et Mailloux

La dernière mention de « Marianne hubardeaux dit grenette » dans les registres de Berthier-en-Haut date du 30 janvier 1807, où un énième marrainage accompagne la fine signature de cette femme24. Douze années s’étaient écoulées depuis l’engagement de Louis-Charles Grenet dans la traite des fourrures. L’absence civile de l’époux se poursuit jusqu’au décès de Marie-Anne Huberdeau où l’on se souvient d’un « Joseph Mailloux ». L’acte de sépulture rejoint par le patronyme la double identité qui a longtemps brouillé les pistes de la bigamie. Les archives de Louisiane dévoilent en effet un usage moins innocent de ce patronyme à partir de 1813. L’ancien engagé « Louis Grenette » se trouve à La Nouvelle-Orléans et le natif de Berthier-en-Haut se permet alors une feinte identitaire d’autant plus suspecte que le geste est lourd de sens.

Les registres retranscrits de la cathédrale Saint-Louis annoncent le mariage suivant: « Luis Mailloux, aka Londrin (Pedro and Isavel Grenette), native of London, m. Ana Laumond (Pedro Laumond and Isavel Lespinas), Sep. 14, 1813 [...]. » Le baptême d’un premier enfant le 24 août 1815 précise en outre le nom du père de l’époux comme « Pedro Malloux [sic]25 ». On doit douter que Louis Grenet, qui déclare dorénavant s’appeler Mailloux, puisse honnêtement confondre de cette façon noms et prénoms de ses proches délaissés. L’usage implicite de Mailloux au mariage sert le plan qu’on lui soupçonne. La permutation des noms de famille de ses parents s’explique mal autrement que par la volonté de troubler une identité aux limites du mensonge et de la vérité.

 

Stratégie identitaire

Grenet inverse opportunément les patronymes de ses parents. Ce croisement dénominatif ne peut être que suspect dans les circonstances. Le prénom « Pierre » donné pour père peut de surcroît désigner plus d’un Mailloux. L’oncle Pierre Saint-Vallier n’a pour sa part été qu’un tuteur et rien ne permet de croire en une adoption formelle de celui qui s’est marié et engagé sous le nom Grenet. Une identification forte au clan Mailloux a cependant pu servir d’écran pour se réinventer à La Nouvelle-Orléans. La fiabilité des témoins au mariage se pose alors : « w. Santiago Dufur, Pedro Sidot, Miguel Pele & Juan Francisco Muton. » Les patronymes hispanisés ne font pas mystère et l’on peut spéculer quant à l’identité de certains : ce Miguel Pele ne serait-il pas Michel Pellé dit Desmarais, originaire de Saint-Cuthbert26 ? Pierre Saint-Vallier Mailloux parraine en 1804 un neveu de ce dernier dont le père est voyageur27. Quant à « Muton », le rapprochement va de soi avec la famille marchande de François Mouton du Détroit28.

L’acte de mariage fait provenir l’époux de « London » et cette information ajoute une couche de soupçons. Une référence métaphorique à l’Empire britannique n’est pas impossible, quoiqu’improbable : des actes voisins du registre de 1813 identifient nommément le Canada. La désignation « Londrin » peut-elle avoir nourri la confusion ? De source inconnue, c’est peut-être un surnom qui résulte du commerce d’un textile éponyme. Les signatures de Louis-Charles Grenet dans les actes bas-canadiens reflètent une instruction sûre et les approximations fournies par Grenet dit Mailloux dit Londrin suggèrent une opération de diversion. La provenance véritable de l’homme finira néanmoins par s’éventer, puisque l’acte de sépulture dressé le 20 octobre 1823 à la cathédrale Saint-Louis de La Nouvelle-Orléans lui reconnaît le Canada comme lieu d’origine29.

 

Pièces d’identité

Les circonstances de bigamie se consolident si l’on approfondit l’acte de sépulture de la veuve de « feu Joseph Mailloux ». Le témoin au décès est Geoffroy Lefebvre, époux d’Honorée Huberdeau30, nièce de Marie-Anne Huberdeau. Le recensement canadien de 1851 confirme que Geoffroy Lefebvre et Honorée Huberdeau hébergent Marie-Anne Huberdeau, alors âgée de 82 ans. En 1835, cette tante était déjà désignée marraine d’un premier enfant du couple31 et le recoupement documentaire ne laisse pas de doute sur leurs liens familiaux. Tout indique en somme qu’il s’agit de l’épouse abandonnée de Louis-Charles Grenet dit Mailloux.

Les raisons de la présence de Louis Grenet dit Mailloux en Louisiane confinent à la spéculation. Acquise par les États-Unis, la Louisiane n’est plus française depuis 1803. En 1812, la Louisiane américaine entre en guerre contre la Grande-Bretagne et Grenet dit Mailloux dit Londrin prend alors les armes contre l’Empire britannique dont il provient et à qui il doit en principe allégeance par sa naissance. Le second lieutenant « Maillou dit Londrin » exerce ses activités dans la compagnie du capitaine Antoine Chaudurier32. La parenté de Berthier-en-Haut sait-elle seulement que la guerre de 1812 trouve ce proche engagé dans le camp ennemi au sud du continent ? Une ironie ressort de ces circonstances qui opposent Mailloux dit Londrin à son oncle Pierre Saint-Vallier dont il avait autrefois été sous la tutelle.

Le Canadien Grenet meurt en 1823 à 53 ans, laissant derrière lui trois jeunes enfants nés de son second mariage. Le parcours de Grenet dit Mailloux dit Londrin traverse de grandes zones d’ombre caractéristiques de l’univers de la fourrure. Les migrations des traitants et voyageurs s’enfoncent dans des méandres de l’histoire généralement peu ou pas documentés, d’où l’importance de considérer les archives les plus banales. Le recoupement des sources civiles du Québec avec celles de La Nouvelle-Orléans a montré ce qu’il est néanmoins possible de tirer d’une documentation limitée. Ce cas de bigamie n’est justement apparu qu’en vertu d’une perspective continentale. Il ne serait pas surprenant du reste que la nouvelle de ce mariage ait voyagé : les noms des témoins au mariage louisianais de « Louis Grenette » le suggèrent volontiers.

 


1. L’auteur remercie le projet Trois siècles de migrations francophones, 1640-1940 et la Fédération québécoise des sociétés de généalogie pour les améliorations au texte. Des remerciements vont également à Thomas Klingler (Tulane University) pour sa lecture et son secours bibliographique local.

2.Pierre Gendreau-Hétu, « De Pierre Vincent Mailloux à Peter V. Mayhew (1753-1848) : les origines inédites du premier Franco-Américain (3e partie) », Mémoires, vol. 70, n° 4, 2019, p. 291-308.

3.Acte de baptême de Sainte-Geneviève-de-Berthier le 28 juillet 1770. Registre de la population du Québec ancien (ci-après RPQA), individu no 436373.

4.Acte de mariage de Notre-Dame de Québec le 30 juillet 1769. RPQA, union no 212218.

5.Acte de sépulture de Saint-Cuthbert le 19 avril 1772. RPQA, sépulture no 366228. Le prêtre inscrit le nom de « Jean Charles » plutôt que celui de « Louis Charles » avec lequel signait avec maîtrise l’individu.

6.Acte de mariage de Saint-Cuthbert le 10 janvier 1774. RPQA, union no 211990.

7.Acte de mariage de Sainte-Geneviève-de-Berthier le 1er février 1790. RPQA, union no 344611.

8.Acte de baptême de Sainte-Geneviève-de-Berthier le 1er février 1770. RPQA, baptême no 436296.

9.« Jean-Baptiste-Noël Pouget », Dictionnaire biographique du Canada. En ligne. http://www.biographi.ca/fr/bio/pouget_jean_baptiste_noel_5F.html

10.Acte de mariage de La Visitation-de-l’Île-Dupas le 1er février 1790. RPQA, union no 344416.

11.Acte de baptême de Sainte-Geneviève-de-Berthier le 23 novembre 1790. RPQA, baptême no 438910 ; acte de baptême de Sainte-Geneviève-de-Berthier le 1er juillet 1792. RPQA, baptême no 439138.

12.Bibliothèque et Archives nationales du Québec (ci-après BAnQ), Fonds Cour supérieure. District judiciaire de Québec. Tutelles et curatelles, cote : CC301,S1,D6751. Émancipation de [Louis] Charles Grenet, 19 février 1789. Lien par Family Search : https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:33S7-9TS5-9M1K?i=271&wc=MZ4M-FTL%3A20235201%2C21697401&cc=1399459

13.Acte de sépulture de Saint-Cuthbert le 23 novembre 1789. RPQA, sépulture no 363849.

14.Centre du patrimoine, Société historique de Saint-Boniface (ci-après SHSB). Banque de données. Contrats de voyageurs : « Louis Grenette ». Source d'archives : BAnQ, Greffes de notaires (Louis Chaboillez), n° du microfilm : M620/1198.

15.Sont qualifiés par ce terme les engagés qui passent l’hiver en territoire de traite.

16.Actes de sépulture de Sainte-Geneviève-de-Berthier les 16 et 17 novembre 1795. RPQA, sépulture no 441819 et sépulture no 441820.

17.Acte de baptême de Sainte-Geneviève-de-Berthier le 1er janvier 1794. RPQA, baptême no 439342.

18.SHSB. Banque de données. Contrats de voyageurs.

19.Acte de sépulture de L’Acadie (Sainte-Marguerite-de-Blairfindie) le 20 août 1814. RPQA, sépulture no 2823827.

20.George Nelson, Laura Peers et Theresa Schenk, My First Years in the Fur Trade: The Journals of 1802-1804, Montréal, McGill-Queen's Press, 2002, p. 212-213; Carolyn Podruchny, Sons of the Wilderness: Work, Culture and Identity Among Voyageurs in the Montreal Fur Trade, 1780-1821, University of Toronto, History Department, Thèse de doctorat, 1999, p. 69.

21.P. ex. : « St. Valur », dans Carolyn Podruchny, ibid.

22.« Les premières ceintures à flèches sont fournies par le“bourgeois” St-Vallier Mailloux, résident de Berthier », dans l’Association des artisans de ceinture fléchée de Lanaudière inc., Histoire et origine de la ceinture fléchée traditionnelle dite de L’Assomption, Sillery [Québec]: Septentrion, 1994, p. 29.

23.Acte de sépulture de Saint-Michel-de-Napierville (Saint-Michel-Archange) le 1er avril 1855. RPQA, sépulture no 5485092.

24.Acte de baptême de Sainte-Geneviève-de Berthier le 30 janvier 1807. RPQA, baptême no 2372519.

25.Charles E. Nolan (réd.), Sacramental records of the Roman Catholic Church of the Archdiocese of New Orleans, vol. 11, 1813-1815, New Orleans: Archdiocese of New Orleans, 1996, p. 287.

26.Acte de baptême de Saint-Cuthbert (Berthier) le 22 mai 1774. RPQA, baptême no 489985.

27.Acte de baptême de Berthierville (Sainte-Geneviève-de-Berthier) le 2 octobre 1804. RPQA, baptême no 2372144.

28.Acte de mariage de L’Assomption de la Pointe-de-Montréal à Détroit le 9 janvier 1792. RPQA, union no 189888.

29.« Mailloux, Londrun [Londrun, Mailleu, Londris] (o-masc.), native of Canada, sp Antoinette Laumond, ca 45 yr, i Oct 20 1823, d.[o] (SLC,F13,113) », dans Charles E. Nolan (réd.), Sacramental records of the Roman Catholic Church of the Archdiocese of New Orleans, vol. 15, 1822-1823, New Orleans: Archdiocese of New Orleans, p. 255.

30.Acte de mariage de Longueuil (Saint-Antoine-de-Padoue) le 8 juillet 1834. RPQA, union no 3997152.

31.Acte de baptême de Saint-Édouard (Napierville) le 13 novembre 1835. RPQA, baptême no 4125788.

32.United States War of 1812 Index to Service Records, 1812-1815, database with images, FamilySearch (https://familysearch.org/ark:/61903/1:1:Q29K-XX5R: 11 March 2016), Louis Maillon Londrin, 1812-1815; citing NARA microfilm publication M602 (Washington, D.C.: National Archives and Records Administration, n.d.); roll 128; FHL microfilm 882,646. La fiche indique « Maillon » par erreur de transcription, le « u » manuscrit se confondant avec le « n ».

 

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