Sociétés de généalogie
Tous les généalogistes, surtout les débutants, devraient être membres d’une société de généalogie. Ainsi, ils peuvent profiter des conseils et de l’expertise de généalogistes chevronnés afin de bien commencer leur recherche et éviter de partir sur de mauvaises bases et de devoir refaire la recherche afin de se conformer aux normes de la généalogie.
Vocabulaire de la généalogie
Comme dans toute science, il existe un vocabulaire spécifique à la généalogie. Il est essentiel que les chercheurs l’apprivoisent et l’utilisent. Il ne faut pas oublier que la généalogie est une science et qu’elle obéit à des normes. Il est du devoir des généalogistes de les connaître. Ce chapitre concerne le lexique de base utilisé en généalogie. Les définitions sont tirées ou inspirées de deux traités de généalogie qui ont été publiés à la fin du 20e siècle, soit :
- JETTÉ, René. Traité de généalogie, Montréal, Les presses de l’Université de Montréal, 1991, 716 pages.
- JOUNIAUX, Léo. Généalogie : pratique, méthode, recherche. Paris, Arthaud, 1997, 416 pages.
Dans les paragraphes qui suivent seulement quelques termes sont définis. Vous pouvez consulter les deux livres en référence pour compléter votre lexique de généalogie et le glossaire disponible sur notre site web.
Acte :
Tout document officiel qu’on peut trouver dans des archives qui a été rédigé par un individu qui occupait une charge officielle. Les actes sont de plusieurs natures.
Au Québec, jusqu’au 1er janvier 1994, les curés jouent le rôle d’officier de l’état civil et les registres paroissiaux constituent des actes officiels. Ils sont les responsables de la tenue des actes de baptême, des actes de mariage et des actes de sépulture que tous les généalogistes consultent afin de commencer une recherche.
Pour approfondir l’histoire de leurs ancêtres, les généalogistes consultent aussi des actes notariés qui sont des actes officiels rédigés par des individus qui assumaient la charge de notaire.
Agnat :
Recherche d’une lignée par les hommes d’une même souche. Une lignée est qualifiée lignée agnatique lorsqu’elle ne concerne que les hommes d’une famille. Elle est dite lignée agnatique descendante si elle est établie de père en fils, ou est dite lignée agnatique ascendante si elle est établie de fils en père.
Cognat :
Par opposition à agnat, c'est une recherche d’une lignée par les femmes d’une même souche. Une lignée est ainsi qualifiée de cognatique.
Collatéral :
Par rapport à un ancêtre commun, réaliser une lignée parallèle. Par exemple, la lignée patrilinéaire d’un cousin est qualifiée de collatérale.
Consanguinité :
Degré de parenté entre des individus qui ont des liens biologiques. Ainsi, le père et le fils sont apparentés au premier degré; le grand-père et le petit-fils, au deuxième degré.
Génération :
Chaque degré de filiation dans une lignée correspond à une génération.
Probans :
Il s’agit du sujet qui est à la base d’une lignée ascendante. Léo Jouniaux écrit « probans » et René Jetté opte pour « probant ». Selon Jouniaux, le probans est la personne, sous l’Ancien Régime, qui devait faire ses preuves de noblesse.
Méthodologie
Pour commencer votre recherche de la façon la plus efficace, il faut obligatoirement acquérir ou établir une méthode de travail. Il est illusoire de vouloir maîtriser dans un même temps tous les outils de recherche qui sont offerts aux généalogistes. Il est recommandé de se familiariser avec un seul outil de recherche avant d’aller fureter dans tout ce qui est proposé dans les sociétés de généalogie ou sur le Web.
Avancer prudemment dans vos recherches en évitant de tenter la chance ou de se fier au hasard. Demeurez fidèle à votre méthodologie de travail. Il faut éviter de brûler les étapes.
Toujours garder en mémoire que vous avez la possibilité de trouver des homonymes, surtout dans une région où le même patronyme est très répandu. Cette caractéristique de notre population se rencontre dans plusieurs régions du Québec.
Demeurez vigilant quand vous notez la graphie d’un patronyme ou d’un prénom. Les noms de famille et les prénoms peuvent être orthographiés de plusieurs manières dans les registres paroissiaux.
Il faut se rappeler que le prénom qu’on donne à un enfant lors de son baptême n’est pas nécessairement celui qu’un individu a utilisé lors de sa vie.
Par-dessus tout, une bonne méthode de recherche vous évitera un des pires cauchemars d’un généalogiste : refaire deux fois la même recherche pour valider des informations.